Attaque de panique : je n'y pense pas et je profite de l'instant présent

Il y a longtemps que je n'ai plus écrit. Ce n'est pas un réel besoin car j'ai franchi quelques étapes. En un mot mes crises d'angoisse ont diminué drastiquement et mon agoraphobie bien que toujours présente s'est calmée. Certes, je ne m'éloigne pas très loin de mon espace de sécurité mais je constate une amélioration. Et, c'est très agréable à vivre.

Pourquoi mon état c'est amélioré ?

A vrai dire, je ne le sais pas vraiment car cette amélioration s'est faite en douceur, sans palier. Un lâcher-prise naturel comme si le cerveau ne croyait plus à ces peurs. C'est difficile d'expliquer ce que je ne comprends pas.

Il est vrai que j'ai modifié mon mode de vie : le rééquilibrage de l'alimentation, je ne regarde plus les actualités télévisées, j'ai rompu des liens d'amitié néfastes en d'autres termes, j'ai laissé tombé toutes les personnes qui ne m'apportaient rien et qui me pompaient beaucoup d'énergie. Ce ne fut pas facile mais quel soulagement. 

Nous sommes tous des émetteurs et des récepteurs semblent dire les psychologues . Il suffit de changer de fréquence où de laisser le corps  la régler par lui-même.

Si, ce lâcher-prise est arrivé dans ma conscience ''naturellement'', je constate que j'ai pris de sages décisions. Même si elles se sont mises en place lentement. D'ailleurs, toutes mes décisions se prennent lentement comme si je programmais mon subconscient, et, que celui-ci par une chimie que je ne connais pas dit un jour : c'est le moment de changer cette habitude, fais ce que tu dois faire.  

Il y a encore quelques mois, je m'agitais face à une mauvaise nouvelle, un courrier exigeant. Maintenant je relativise en calculant néanmoins les conséquences ; car que peut-il m'arriver si j'ai du retard pour payer une facture, si une personne m'ignore, si j'ai cassé un objet, etc. 

Rien de mortel, rien qui puisse m'apporter préjudice... Cette nouvelle façon de penser permet de garder l'énergie nécessaire  pour me régler justement les choses nécessaires.

Je suis conscient que ce n'est pas une rémission complète, je suis conscient aussi qu'il y a des risques de refaire des attaques de panique, mais pour l'instant je n'y pense pas et je profite de l'instant présent sans trop penser au futur, et je programme mon cerveau pour les échéances où je dois être absolument au rendez-vous...