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Chez mon pharmacien 3 fois 30 font 84 [sourire]

Source de l'image : les amis d'une étoile
Dans le précédent message sur le Rivotril j'écrivais avec sincérité : "Je suis aujourd'hui dans une situation stable, légalement encadrée et je peux vivre "paisiblement", à nouveau".

J'aurais du me souvenir de cette adage " Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué" [sourire]. 

Je vous raconte l'histoire si vous le voulez ? Mais je vous préviens c'est de la science-fiction, une œuvre de fantastique, et encore ces mots sont trop faibles. Bon, je vous la raconte ? Je vous avertis c'est tragi-comique et l'acteur principal, le pharmacien. Vous insistez toujours ? [sourire].

Alors voilà, comme disait Coluche, j'ai fait tout ce que l'administration demandait : visite chez le médecin, etc. J'ai obtenu l'ordonnance sécurisée et je m'en suis allé à la pharmacie... là-bas, sur ma gauche à trois kilomètres. 

Et, je lui demande les médicaments, il me vend trois boîtes de  vingt-huit comprimés tout en sachant que je dois en prendre trois par jour. Il le sait car c'est écrit sur l'ordonnance... Il en manque donc combien de comprimés ? 

Tout est relatif
3 * 30 = ? Hein ? combien font  trois fois trente ? Secouez vos doigts et inévitablement vous arriverez au chiffre de ? Quatre-vingt-dix ! [sourire].

3 *28 = ? Secouez vos doigts et vous avez la réponse : quatre-vingt-quatre comprimés. 

Il en manque donc quatre-vingt-dix - quatre-vingt-quatre = six comprimés.  

Prenez votre boulier chinois, votre machine à calculer scientifique Texas Instrument, HP etc...

Le pharmacien est arrivé, on s'en doute, au même résultat... Ce qui prouve que l'arithmétique est bien une branche scientifique des mathématiques [sourire].

Mais voilà, au-delà de toute évidence il y a un mais... Et ce mais le voici : "Je n'ai le droit que de vous donner trois boîtes...  sinon je vais en prison."

Alors devant un tel argument digne des plus grands comiques, j'ai essayé de le convaincre, en vain.

Fort de mon bon droit, comme dans le sketch de Pierre Desproges, les Piles, je lui rétorque : "Je ne veux pas trois ou quatre boîtes, je veux mes trois comprimés par jour comme ils ont été prescrits."

N'ayant pas obtenu gain de cause, je téléphone au numéro spécial du S.A.M.U. Ce n'est pas le 15, c'est un autre numéro. Une doctoresse m'entend et en moins de cinq minutes, elle a compris le problème et en plus elle me conseille : "Demandez à votre médecin de lui envoyer un fax, pour résoudre le problème."

Mais voilà, il y a un problème avec la Sécurité sociale, pour eux le mois fait 28 jours... 

Un malade, n'est malade chronique que pendant 28 jours et non pas tous les jours, comme s'il faisait la semaine de 35 heures [sourire]... 

Moralité de l'histoire (merci Pierre Deproges) : "Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien."

Cependant et plus sérieusement je vous conseille de lire ce "papier" : Le boîtage pharmaceutique : 28, 30, 60, 84 ou 90 ?