Suite à ces événements, il a été décidé de me déplacer dans un autre secteur de l'hôpital. Une section plus libre et plus "relaxe". Chambre à un seul lit, petit meuble, une vraie chambre d'hôtel... L'autre était déjà bien mais nous étions deux patients, enfin pas longtemps car mes attaques de paniques avait apeuré mon "colocataire"... Il était d'origine africaine, je ne connaissais rien de sa maladie... Je me souviens qu'il avait une manie : il dessinait un symbole bizarre sur les chaises, les tables et contre les murs de la capitale du canton. fini de prendre de l'Anafranil et le Tranxilium. Tout allait bien, une petite pilule de 2.5 mg tout les soirs pour dormir, des fauteuils, un canapé, une télévision pour les loisirs et la possibilité de se balader dans l'hôpital... le "club-med".
j'ai omis de dire que dans l'autre service, il y avait une pièce de loisirs (jeux de société, baby-foot, tapis pour la relaxation et à l'extérieur des tables de tennis de table... Malgré mon état proche du zombie, je battais régulièrement l'infirmier aux échecs, une petite gloire personnelle qui m'a valu de ne plus avoir de partenaire. Cette section se nomme Dauphin et la dernière décrite ci-dessus Escale. C'était la dernière escale avant la sortie de l'hôpital. Le temps s'y écoulait plutôt agréablement. Une petite anecdote, une nuit j'ai fait une attaque de panique qui a déclenché l'alerte "infirmière-docteur"... Résultats ? je me suis retrouvé, tout nu, agrippé sur un lit médical, sorte de table de massage. L'infirmière me calmait par de rassurantes paroles et le médecin m'injectait un produit tranquillisant.
Un jour suite à des tests psychologiques et aux journalières visites du psychiatre, il fut décrété que j'étais cyclothymique et maniacodépressif et qu'il me fallait prendre du lithium. Je ne sais pas pourquoi, les médecins aiment les noms avec comme suffixe um... Il m'a expliqué avec le chef de clinique, les vertus et le danger du médicament. Les vertus sont de soigner la cyclothymie et puis tout, et puis tout, le danger est que le produit est mortel à haute dose. Il me faudrait donc me soumettre à une prise de sang d'abord bihebdomadaire, me dirent-ils, afin de régler la dose thérapeutique. La quantité de la dose finale ne m'a pas laissé un souvenir mémorisé aussi je ne dirais rien, je n'aime pas raconté des fadaises. On m'a proposé aussi un autre médicament contre l'épilepsie, je n'étais pas d'accord mais ils m'ont dit qu'en cas d'attaque de panique, le médicament détend les muscles. Suite au prochain épisode
j'ai omis de dire que dans l'autre service, il y avait une pièce de loisirs (jeux de société, baby-foot, tapis pour la relaxation et à l'extérieur des tables de tennis de table... Malgré mon état proche du zombie, je battais régulièrement l'infirmier aux échecs, une petite gloire personnelle qui m'a valu de ne plus avoir de partenaire. Cette section se nomme Dauphin et la dernière décrite ci-dessus Escale. C'était la dernière escale avant la sortie de l'hôpital. Le temps s'y écoulait plutôt agréablement. Une petite anecdote, une nuit j'ai fait une attaque de panique qui a déclenché l'alerte "infirmière-docteur"... Résultats ? je me suis retrouvé, tout nu, agrippé sur un lit médical, sorte de table de massage. L'infirmière me calmait par de rassurantes paroles et le médecin m'injectait un produit tranquillisant.
Un jour suite à des tests psychologiques et aux journalières visites du psychiatre, il fut décrété que j'étais cyclothymique et maniacodépressif et qu'il me fallait prendre du lithium. Je ne sais pas pourquoi, les médecins aiment les noms avec comme suffixe um... Il m'a expliqué avec le chef de clinique, les vertus et le danger du médicament. Les vertus sont de soigner la cyclothymie et puis tout, et puis tout, le danger est que le produit est mortel à haute dose. Il me faudrait donc me soumettre à une prise de sang d'abord bihebdomadaire, me dirent-ils, afin de régler la dose thérapeutique. La quantité de la dose finale ne m'a pas laissé un souvenir mémorisé aussi je ne dirais rien, je n'aime pas raconté des fadaises. On m'a proposé aussi un autre médicament contre l'épilepsie, je n'étais pas d'accord mais ils m'ont dit qu'en cas d'attaque de panique, le médicament détend les muscles. Suite au prochain épisode
Bonjour chère bloggeuse, je te remercie humblement pour ta contribution en témoignage à une meilleure compréhension de nos souffrances à nous les gens soumis aux soins psychiatriques. N'ait crainte. N'ait pas peur. Le bon Dieu, en lequel je crois, a permis à Sainte Thérèse d'avila, devenue docteur de l'eglise, jugée névrosée hystérique par les médecins, de faire le bien sur la Terre. Il a aussi permis à Saint François d'assise et ses troubles de l'humeur qui en réalité sont des troubles de l'âme, jugé aussi par les médecins malades psychiques, le bon Dieu lui a permis de sauver beaucoup d'âmes en d'en guider encore plein sur les chemins de la foi et de l'amour même 800 ans après. Nous avons toutes et tous un chemin vers la connaissance de l'amour sur cette bonne vieille Terre. C'est un pélerinage, où l'épreuve si tant est qu'on essaie d'y comprendre quelque chose avec l'aide du Bon Dieu, est utile à nous forger une âme digne du paradis. Prends courage, prends patience. Dieu t'aime. François www.laminutedesilence.com. Que Marie te garde et te protège.
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