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Agoraphobie la genèse : Des vertiges au tensiomètre

Tensiomètre Sofamed
A Paris, un médecin disait à un ami : « un cinquième de ma clientèle vient me consulter pour des troubles paniques et des problèmes d’agoraphobie ». Ce qui ne l’a pas rassuré, on peut s’en douter. L’agoraphobie c’est la peur de la place vide, c’est la peur de la foule, de l’assemblée mais c’est surtout la peur d’avoir peur. Un cercle vicieux en somme.

Une autre définition plus concrète me semble venir du mot allemand Platzschwindel. Schwindel étant le vertige, et Platz, la place. Un agoraphobe dans son long parcours du combattant peut dire que son premier malaise s’est déroulé dans la rue la tête tourne il respire mal, et fait une hyperventilation.


Un passant appel les secours et vous voilà dans une ambulance, toute sirène hurlante, destination l’hôpital. Dans l’ambulance on contrôle votre pouls et on vous pose des tas de question. Ensuite vous arrivez à l’hôpital où vous allez passer une batterie de test : prise de la pression artérielle, on va vous brancher sur un moniteur pour regarder comment bat votre cœur, le médecin va vous tapoter de partout pour savoir si vous avez des sensations, des réflexes. En plus vous allez être muni d’un tensiomètre très sophistiqué (sans écran, mais avec une mémoire seulement lisible par le médecin)    qui va vous prendre la pression artérielle pendant 3 ou 5 jours et ceci toutes les heures. Si tout est normal pas de chance pour vous c’est nerveux…